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// 2011/08/28 10:22 / 86.212.12.216 Guérande, Gwenrann en breton, le pays blanc, est une petite ville médiévale située dans le département de la Loire-Atlantique (44), sur une presqu'île. Au sud, elle est bordée par l'estuaire de la [Loire], au nord par celui de la [Vilaine], à l'ouest par l'[Océan Atlantique] et à l'est, par les marécages de la [Brière]. Tout au long de l'année, Guérande accueille fêtes et festivals : la fête médiévale, les Celtiques de Guérande, le Festival Terres Blanches ou encore le Festival du livre en Bretagne. !!Histoire ---- Au [Moyen Âge], Guérande est la principale ville du domaine des ducs de [Bretagne] s'étendant sur toute la Presqu'île. Située sur un coteau, lui offrant ainsi une position stratégique, Guérande assure la surveillance de l'océan mais également la protection des [Marais salants]. Guérande connaît son apothéose avec les derniers ducs de [Bretagne] qui la doteront de puissants et imposants remparts. Ces derniers s'étendent sur une distance de 1,333 kilomètres. Entourés de douves, ils se composent six tours, dont la plus imposante est la porte Saint-Michel qui s'ouvre sur la route de [Nantes], et de quatre portes. En 1341, le duc [Jean III] décède sans héritier. Guérande se trouve alors plongée en plein coeur d'une guerre de succession de [Bretagne]. La ville sera mise à sac en 1342 par les troupes des [Penthiève] alors opposées aux [Montforts]. [Jean de Montfort], victorieux, désigne Guérande comme sa capitale diplomatique. Il ratifie dans les églises de la ville, deux traités de paix, qui le reconnaissent comme duc sous le nom de Jean IV. En 1386, il choisit la petite église du village de [Saillé], au sein des marais, pour sa bénédiction avec [Jeanne de Navarre]. Les Montforts , aux cours des XIVème et Xvème siècle, doteront Guérande de puissants remparts adaptés à l'artillerie naissante. La ville abrite, dans la collégiale Saint-Aubin, le gisant d'un des derniers duc de [Bretagne], Tristan de Carné, seigneur de Crémeur et membre de la cour d'Anne [Bretagne], la dernière des Montforts et qui, alors jeune duchesse, avait trouvé refuge à Guérande. !!La collégiale Saint Aubin ---- Situé au coeur même de la ville, la collégiale Saint Aubin est placée sous le vocable de son saint patron Aubin, évêque d'[Angers] et sa fondation remonte aux premiers temps de Guérande. Le collège de chamoines en charge de la collégiale lui assurera un tel prestige au [Moyen Âge] que celle-ci était considérée comme le second siège épiscopal du diocèse de [Nantes]. Lors du sac de Guérande en 1342, la collégiale est incendiée et c'est dans ses ruines que [Jean de Montfort] y réunit en 1365 les signataires du premier traité de Guérande. La collégiale sera reconstruite progressivement et embellie dans le style gothique breton des XVème et XVIème siècle. Les chanoines magnifieront sont décors intérieur : retables baroques, peintures religieuses, boiseries, immenses vitraux à l'effigie des saints et de la Vierge. En 1840, la collégiale est reconnue comme élément du patrimoine national, elle fait partie des premiers 1090 édifices de [France] classés Monuments historiques sous l'impulsion de Prosper Mérimée. !!Les marais salants ---- Les marais salants font partie de l'image même de l'image Guérande. Ne dit-on pas « Les marais salants de Guérande » ? Situés en la [Loire] et la [Vilaine], chaque année, c'est 10 000 tonnes de gros sel et de 200 à 300 tonnes de sel blanc, appelé fleur de sel, qui sont récoltés en moyenne par les 250 paludiers exerçant sur le bassin guérandais. Les paludiers d'aujourd'hui utilisent les mêmes méthodes naturelles et traditionnelles d'autrefois. L'activité salicole est apparu au [Néolithique]. Initialement, l'homme utilise une technique d'évaporation par le feu. L'eau de mer est chauffée dans des récipients de terre afin d'en extraire le sel. La technique des marais salants, appelée également technique solaire, s'est développée après la conquête romaine. Le jeu des marées est exploité ainsi que la faiblesses des pluies estivales, les vents réguliers et l'ensoleillement prolongé. La saliculture permet ainsi l'évaporation de l'eau dans une suite de bassins creusés dans l'argile. Le sel est récolté dans des oeillets. Le bassin guérandais en comporte 10 000. L'eau s'évapore sous l'action du soleil et du vent. La salinité augmente ainsi passant de 30/35g par litre d'eau de mer à 250/280g par litre d'eau de mer dans les oeillets où le sel se cristallise. Durant l'hiver, les paludiers entretiennent les bassins (cobier, fards, adernes), nettoient les chenaux et curent les vasières (réservoir). Au printemps, les salines sont nettoyées et restaurées afin de permettent, une fois l'été revenu, la récolte du sel. Durant le [Moyen Âge], les ducs de [Bretagne] et les seigneurs bretons favoriseront le développement des salines. Au XIXème siècle, les salines atteignent leur age d'or aidées par le développement de la pêche à la morue. Au XXème siècle, entre les années 1950 et 1970, les progrès techniques menaces cette production artisanale mais la volonté d'hommes et de femmes dans les années soixante dix, voulant préserver un outil de travail traditionnel et leur environnement naturel, permet aux salines une reprise d'activité. La profession est structurée économiquement parlant et obtient pour son sel un label rouge en 1991. Depuis 1996, les marais salants de Guérande sont classés. Ils disposent de nombreuses protections réglementaires et de reconnaissances internationales (Natura 2000). Les salines permettent la production de sortes de sel : *le '''gros sel''', de couleur grise, est récolté sur l'argile des oeillets. *la '''fleur de sel''', de couleur blanche et au grain plus fin, est cueillie à la surface de l'oeillet. !!Liens internes ---- *Page de [Union européenne] *Revenir au portail de la [Géographie] TOC // 2011/08/28 10:22 / 86.212.12.216 Guérande, Gwenrann en breton, le pays blanc, est une petite ville médiévale située dans le département de la Loire-Atlantique (44), sur une presqu'île. Au sud, elle est bordée par l'estuaire de la [Loire], au nord, par celui de la [Vilaine], à l'ouest, par l'[Océan Atlantique] et à l'est, par les marécages de la [Brière]. Tout au long de l'année, Guérande accueille fêtes et festivals : la fête médiévale, les Celtiques de Guérande, le Festival Terres Blanches ou encore le Festival du livre en Bretagne. !!Histoire ---- Au [Moyen Âge], Guérande est la principale ville du domaine des ducs de [Bretagne] s'étendant sur toute la Presqu'île. Située sur un coteau, lui offrant ainsi une position stratégique, Guérande assure la surveillance de l'océan mais également la protection des [Marais salants]. Guérande connaît son apothéose avec les derniers ducs de [Bretagne] qui la doteront de puissants et imposants remparts. Ces derniers s'étendent sur une distance de 1,333 kilomètres. Entourés de douves, ils se composent six tours, dont la plus imposante est la porte Saint-Michel qui s'ouvre sur la route de [Nantes], et de quatre portes. En 1341, le duc [Jean III] décède sans héritier. Guérande se trouve alors plongée en plein coeur d'une guerre de succession de [Bretagne]. La ville sera mise à sac en 1342 par les troupes des [Penthiève] alors opposées aux [Montforts]. [Jean de Montfort], victorieux, désigne Guérande comme sa capitale diplomatique. Il ratifie dans les églises de la ville, deux traités de paix, qui le reconnaissent comme duc sous le nom de Jean IV. En 1386, il choisit la petite église du village de [Saillé], au sein des marais, pour sa bénédiction avec [Jeanne de Navarre]. Les Montforts , aux cours des XIVème et Xvème siècle, doteront Guérande de puissants remparts adaptés à l'artillerie naissante. La ville abrite, dans la collégiale Saint-Aubin, le gisant d'un des derniers duc de [Bretagne], Tristan de Carné, seigneur de Crémeur et membre de la cour d'Anne [Bretagne], la dernière des Montforts et qui, alors jeune duchesse, avait trouvé refuge à Guérande. !!La collégiale Saint Aubin ---- Situé au coeur même de la ville, la collégiale Saint Aubin est placée sous le vocable de son saint patron Aubin, évêque d'[Angers] et sa fondation remonte aux premiers temps de Guérande. Le collège de chamoines en charge de la collégiale lui assurera un tel prestige au [Moyen Âge] que celle-ci était considérée comme le second siège épiscopal du diocèse de [Nantes]. Lors du sac de Guérande en 1342, la collégiale est incendiée et c'est dans ses ruines que [Jean de Montfort] y réunit en 1365 les signataires du premier traité de Guérande. La collégiale sera reconstruite progressivement et embellie dans le style gothique breton des XVème et XVIème siècle. Les chanoines magnifieront sont décors intérieur : retables baroques, peintures religieuses, boiseries, immenses vitraux à l'effigie des saints et de la Vierge. En 1840, la collégiale est reconnue comme élément du patrimoine national, elle fait partie des premiers 1090 édifices de [France] classés Monuments historiques sous l'impulsion de Prosper Mérimée. !!Les marais salants ---- Les marais salants font partie de l'image même de l'image Guérande. Ne dit-on pas « Les marais salants de Guérande » ? Situés en la [Loire] et la [Vilaine], chaque année, c'est 10 000 tonnes de gros sel et de 200 à 300 tonnes de sel blanc, appelé fleur de sel, qui sont récoltés en moyenne par les 250 paludiers exerçant sur le bassin guérandais. Les paludiers d'aujourd'hui utilisent les mêmes méthodes naturelles et traditionnelles d'autrefois. L'activité salicole est apparu au [Néolithique]. Initialement, l'homme utilise une technique d'évaporation par le feu. L'eau de mer est chauffée dans des récipients de terre afin d'en extraire le sel. La technique des marais salants, appelée également technique solaire, s'est développée après la conquête romaine. Le jeu des marées est exploité ainsi que la faiblesses des pluies estivales, les vents réguliers et l'ensoleillement prolongé. La saliculture permet ainsi l'évaporation de l'eau dans une suite de bassins creusés dans l'argile. Le sel est récolté dans des oeillets. Le bassin guérandais en comporte 10 000. L'eau s'évapore sous l'action du soleil et du vent. La salinité augmente ainsi passant de 30/35g par litre d'eau de mer à 250/280g par litre d'eau de mer dans les oeillets où le sel se cristallise. Durant l'hiver, les paludiers entretiennent les bassins (cobier, fards, adernes), nettoient les chenaux et curent les vasières (réservoir). Au printemps, les salines sont nettoyées et restaurées afin de permettent, une fois l'été revenu, la récolte du sel. Durant le [Moyen Âge], les ducs de [Bretagne] et les seigneurs bretons favoriseront le développement des salines. Au XIXème siècle, les salines atteignent leur age d'or aidées par le développement de la pêche à la morue. Au XXème siècle, entre les années 1950 et 1970, les progrès techniques menaces cette production artisanale mais la volonté d'hommes et de femmes dans les années soixante dix, voulant préserver un outil de travail traditionnel et leur environnement naturel, permet aux salines une reprise d'activité. La profession est structurée économiquement parlant et obtient pour son sel un label rouge en 1991. Depuis 1996, les marais salants de Guérande sont classés. Ils disposent de nombreuses protections réglementaires et de reconnaissances internationales (Natura 2000). Les salines permettent la production de sortes de sel : *le '''gros sel''', de couleur grise, est récolté sur l'argile des oeillets. *la '''fleur de sel''', de couleur blanche et au grain plus fin, est cueillie à la surface de l'oeillet. !!Liens internes ---- *Page de [Union européenne] *Revenir au portail de la [Géographie] TOC |
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